Aurélie de Tiboom - Article - Tiboom, l'explosion au naturelCategoriesNon classé

Tiboom, l’explosion au naturel !

« Ti » (ou « ty ») : mot breton signifiant « maison » et dont l’occurrence sur les panneaux bordant les routes finistériennes rivalise avec celle de « ker », mot breton signifiant… « maison », ou « foyer ». C’est dire l’importance du lieu d’ancrage d’Aurélie et John, leur foyer breton et son jardin extraordinaire, nid de gestation de leurs produits bons pour l’âme et le corps : Tiboom !

Aurélie la bretonne diplômée en ethnologie et John l’américain passionné d’herboristerie font connaissance à Londres, berceau de la raw food et du snacking alternatif. Sur place, tous deux sont chefs bio et végétariens et expérimentent une cuisine crue et végétale de haut vol avant de décider de créer leur propre gamme d’en-cas sains et énergisants. Retour aux sources (de Madame), installation dans le Finistère Sud, mise en place de partenariats avec des producteurs locaux et démarrage de leur activité : tout coule… de source.

A l’époque (2010), l’univers des barres énergétiques alternatives – entendez, différentes des barres de céréales traditionnelles comme des confiseries in-dustrielles – n’est encore en France qu’une toute petite niche, avec une grande ma-jorité de produits à base de pâte de dattes et de noix de cajou ou de coco. Depuis, la petite niche est devenue une belle petite maison, toujours majoritairement remplie de barres ou de balles composées de pâte de dattes et de noix de cajou ou de coco ! Mais là, Aurélie et John tirent leur épingle du jeu. Des dattes, il y en a (un tout petit peu) dans certaines de leurs galettes, mais on y trouve plutôt des amandes, des noix de Grenoble ou des graines de tournesol et surtout, ce sont… des galettes ! Comme les galettes bretonnes ? Hmmm, presque. Ce sont bien des galettes et elles sont bien bretonnes, mais c’est là leur seul point commun avec les crêpes et autres sarrasinades délicieusement poêlées au beurre.

Faire ou refaire ce qui a déjà été fait n’intéresse pas nos deux bretons. Spiruline, algue nori, maca, guarana… Le « superaliment » de leur choix constitue le socle de leurproduction de galettes a la banane et spiruline recette, pour laquelle ils puisent au maximum dans le terroir breton (on y trouve des algues bien sûr, mais aussi du sarrasin, du chanvre…) puis dans leurs connaissances encyclopédiques en matière de plantes médicinales. En guise d’ingrédient de base, Tiboom utilise le plus souvent des noix activées. Préalablement trempées dans de l’eau salée, elles deviennent encore plus goûteuses – avec un côté légèrement caramélisé, surprenant ! – mais aussi plus digestes. Pour donner une texture « chewy » (en bon français, de la mâche et du moelleux) à leurs galettes, Aurélie et John ont recours à des raisins secs et à des graines de tournesol, de chanvre ou encore de chia. Avec un tout petit peu de datte… parfois ! L’ensemble des produits est sans gluten, lactose, farines, huiles et sucres (un peu de sirop de riz ou miel pour certaines).

Leur nouveau « champion », c’est l’ashwa-gandha, plante indienne dont John brandit une impressionnante racine fraî-chement extraite de son propre jardin ! L’ashwagandha est une plante adapto-gène. Des études scientifiques valident ses effets sur le système nerveux et les glandes surrénales. Qualifiée de « ginseng » indien et prisée par la médecine ayurvédique, elle permettrait à l’organisme de retrouver son énergie vitale et de se régénérer en mettant fin à la fatigue chronique. Que l’on soit trop stressé ou bien en manque d’énergie, l’ashwagandha s’adapte et nous réadapte… Et c’est bon ? Plutôt, oui ! La racine d’ashwagandha a une saveur légèrement maltée, presque caramélisée. Aurélie et John l’ont associée au curcuma et à des épices tchaï pour créer une galette d’inspiration indienne, originale et savoureuse, la Tchaï Boost. C’est d’ailleurs le principal compliment que l’on a envie de faire à Tiboom : tout cela est très bon et ne ressemble à rien d’autre !

purplekrunchIl serait peu logique de soumettre de tels concentrés de bienfaits aux températures élevées d’une cuisson au four. Afin de préserver au mieux enzymes, vitamines et minéraux tout en permettant une conservation optimale, Aurélie et John ont donc naturellement opté pour la déshydratation à basse température. Celle-ci assèche progressivement et complètement les aliments sans dépasser 42 °C. Les vitamines les plus fragiles, comme les B et C, sont préservées.

Source : https://www.satoriz.fr/ 

Article - Mathieu Breton, Dirigeant de la brasserie CoreffCategoriesNon classé

Matthieu Breton, DG de la brasserie Coreff « En matière environnementale, il n’y a pas de petits gestes »

Bpifrance fait de la transition énergétique et écologique une priorité stratégique. Elle organise le 6 avril le Jour E, un événement 100 % numérique conçu pour apporter des solutions concrètes à une croissance vertueuse. De nombreuses entreprises sont déjà engagées dans cette démarche, telle la brasserie Coreff, à Carhaix (Finistère).

« L’écologie est dans notre ADN », affirme Matthieu Breton, DG de la brasserie bretonne. « Dès l’origine, en 1985, ses fondateurs ont fait le choix de fabriquer une bière 100 % naturelle, en privilégiant les circuits courts. »

En 2008, l’association « De la Terre à la Bière » a permis la rencontre entre brasseurs et producteurs d’orge avec à la clef une filière brassicole 100 % bretonne et 100% biologique. Il y a deux ans, nouvelle étape avec la création, à Scaër, de la SCIE Malterie de Bretagne pour approvisionner les brasseurs en malt local.

Autre initiative qui a particulièrement intéressé Bpifrance : la brasserie a réglé le problème des « big bags ». « Nous en consommions 1000 à 1200 par an. Nous avons décidé la construction de silos pour être désormais livrés en vrac », explique le directeur général. L’entreprise a par ailleurs réalisé un Diag Eco-Flux, un programme d’accompagnement sur mesure proposé par Bpifrance et l’Ademe pour réaliser des économies tout en réduisant les pertes en énergie, matières, déchets et eau.

« Tout cela ne va pas changer la face du monde. Mais dans le domaine environnemental, il n’y a pas de petits gestes », conclut Matthieu Breton.

Source : Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/publicite/matthieu-breton-dg-de-la-brasserie-coreff-en-matiere-environnementale-il-n-y-a-pas-de-petits-gestes-26-03-2021-12725732.php

Article - Theix-Noyalo. Mademoiselle Breizh décline les saveurs du SarrasinCategoriesNon classé

Theix-Noyalo. Mlle Breizh décline les saveurs du sarrazin

Avec Mademoiselle Breizh, le blé noir s’offre une nouvelle vie. Pour faire partager leur amour du sarrasin, Vincent et Émilie Latouche se sont installés à Theix-Noyalo (Morbihan) et ont imaginé des recettes artisanales, à partir d’ingrédients rigoureusement sélectionnés. Ils déclinent cette plante en de multiples gourmandises.

Les jeunes entrepreneurs sont originaires de Saint-Malo. Lui est pâtissier, elle a étudié le commerce. Il y a vingt ans, ils quittent leur Bretagne natale le temps d’étudier, et de s’essayer au commerce et à l’hôtellerie. « Nous avons tenu une franchise pendant six ans puis un hôtel à Noirmoutier pendant trois ans », se souvient Émilie.

« Moderniser l’univers de la galette »

Mais l’appel de leurs racines iodées, les conduit, en 2015, à racheter une fabrique de crêpes, dans la zone du Landy. Ils tournent et retournent des galettes… et les idées fleurissent vite. « On a voulu moderniser cet univers et diversifier notre gamme de produits », explique Émilie.

Il y a un an, sont ainsi nés les gressins, les chips, ou encore le granola quatre céréales bio, à base de chips de crêpes, de morceaux de chocolat au lait et de caramel.

Mademoiselle Breizh compte actuellement sept salariés. Son réseau de distribution est constitué d’épiceries fines, boulangeries-pâtisseries ou restaurants principalement situés en Bretagne.

« On se développe bien mais l’année a été un peu difficile. Il faut tout gérer et embaucher du personnel à un coût que l’on doit maîtriser », confie Émilie, qui se sent plus épanouie que jamais. « C’est génial de lancer sa propre marque, ça n’a pas de prix. On a tellement d’idées et d’envies… »

Source : Ouest France https://www.ouest-france.fr/bretagne/theix-noyalo-56450/theix-noyalo-mlle-breizh-decline-les-saveurs-du-sarrazin-5474726